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Le projet PEP 2000 - 2005

Publication : par François CHARMOILLE

"Avec l’Ecole, pour une société plus solidaire"

UN MOUVEMENT VIVANT QUI SAIT S’ADAPTER, ET DONT L’EFFICACITE SOCIALE N’EST PLUS A DEMONTRER.


Depuis 1916, le mouvement PEP œuvre pour les enfants « dans le besoin ». Là est sa mission. Là est sa nécessité sociale. Là est sa fierté.

Au début, la vocation des PEP étaient de secourir les enfants devenus orphelins à cause de la guerre. Nous étions alors ce qu’il était convenu d’appeler une « œuvre de guerre ». Puis, avec le temps, et lorsque les orphelins de 14/18 furent devenus des adultes, les PEP se sont transformés. D’œuvre destinée à aider les enfants les plus nécessiteux en temps de guerre, nous avons décidé de devenir une œuvre destinée à aider les enfants « dans le besoin » en temps de paix.

Selon les époques, les priorités sont particulières. Il y a eu le temps du « plein air » et celui des vestiaires. Il y a eu le temps de la lutte contre la tuberculose et celui des cantines scolaires. Il y a eu l’apparition du secteur vacances, du secteur médico-social, puis les classes de découverte, et plus récemment l’aide pédagogique aux jeunes des quartiers défavorisés, les actions d’intégration culturelle, et cent autres innovations justifiées par les évolutions des problèmes, des difficultés, et des besoins de l’enfance en FRANCE.

Nous sommes devenus un grand mouvement. Nous gérons maintenant plus de 500 « maisons » qui offrent des soins, de l’éducation et des loisirs. Plus de 200 000 enfants bénéficient des actions de nos secteurs « aides et secours », « vacances et loisirs », « sanitaire et médico-social ». Pour cela, nous employons 17 000 salariés répartis dans un réseau de 100 associations départementales qui comptent 1 700 000 adhérents. Nos activités se sont multipliées et diversifiées. Bref, nous sommes un mouvement vivant, qui sait s’adapter, et dont l’efficacité sociale n’est plus à démontrer.

Lorsqu’une institution est aussi importante et conduit des actions aussi diversifiées, l’objectif premier de sa mission, ce à quoi tout ce qui est entrepris doit se rapporter, ce qui doit servir à évaluer la pertinence des réalisations, risque de se perdre. Chacun effectue sa tâche et l’effectue bien, mais, de LILLE à MARSEILLE, d’un centre de vacances à un institut médico-pédagogique, d’un restaurant d’enfants à la gestion des bourses d’urgence, le sentiment de la mission commune peut s’estomper. Or ce sentiment est nécessaire à tous ceux qui font vivre le « réseau pep ».

Nous tous, bénévoles et salariés, administrateurs, responsables départementaux ou d’établissements, enseignants, animateurs, médecins, psychologues, cuisiniers, lingères, rééducateurs, personnels administratifs ou d’entretien, nous tous nous œuvrons avec la volonté de donner à nos « Pupilles » ce que la société donne à tous les autres enfants.

Pour rappeler cette mission commune, pour expliciter les objectifs qui, à tous les échelons, dans tous les secteurs, dans tous les centres et établissements, doivent servir de référence à l’action, et pour fixer les priorités que l’époque impose, nous nous sommes engagés dans la rédaction du « projet PEP » ; construire le présent, préparer l’avenir pour les nouveaux pupilles, « Orphelins de la société ».

Les moyens qui permettent l’action : subventions, dons, adhésions, revenus des activités.

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